DISCRETION
Continue la ballade,
Cette allée mène à la cité de l’amour,
Ecoute la voix de ton cœur, elle te guidera,
Passe par la barrière de ma poésie,
Tu verras graver ton image sur le mur de ma vie.
Je ne cite pas ton nom
Mais, je le cache derrière les virgules,
Derrières les points
Ouvre la porte de mes mots,
Passe dans le couloir de mes vers
Et entre dans la chambre de ma poésie,
Tu verras exposer ta photo
Dans l’album de mon cœur.
A toi qui d’une œillade m’extasie,
Je me livre en aveugle à la passion
Qui m’entraine vers toi.
On est rarement aimé
Autant qu’on en voudrait,
L’amour parfait est incertain,
Mais mon doute s’écorne
À chaque seconde prés de toi.
Je ne cite pas ton nom
Pour conserver notre connivence,
Seul le zéphire peut dévoiler ce secret,
Car il est jaloux de ta voix.
Je ne cite pas ton nom,
Regarde sur la tète des i,
Tu verras irradier ton sourire
Comme la flamme du soleil
Dans l’œil du midi.
A l’envers de mes mots
Ma cocotte, tu verras ton coco
Sur un gazon
Sous les yeux des oiseaux vagabonds
Pépiant des mélopées
Pour une nature en liesse,
Jouer de la guitare de tes fesses
Comme un chat, berçant sur une chaise
Pianote avec sa queue.
Rien ne nous arrêtera dans notre course,
Ni l’orage de la jalousie,
Ni les rivières en crues,
Nous les traverserons nus.
Verdino (TOLI)